Pour ceux qui ne la connaissent pas, la cigarette électronique peut être considérée comme un gadget. Pourtant, non seulement chaque fumeur peut trouver la sienne, mais elle est également utilisée pour arrêter la dépendance au tabac. De quoi intriguer.
Peut-on passer à la vape quand on est un gros fumeur ?
Pour simplifier, on pourrait dire qu’il n’y a pas une mais des cigarettes électroniques. Leur forme ne répond pas uniquement à une volonté de design de la part des vapoteurs, mais bien à leurs caractéristiques de fumeurs et leurs habitudes.
Ainsi, un petit modèle peut tout à fait correspondre aux envies d’une personne qui ne fume pas mais qui a envie de se mettre à la vape ou une autre qui n’était considérée que comme un fumeur occasionnel.
Les e-cig avec un tank de grosse capacité (l’endroit où l’on met l’e-liquide) se destinent plus à de gros fumeurs, qui veilleront également à trouver un produit ayant une bonne autonomie, pour ne pas être obligés de la recharger trop fréquemment. L’autre point de vigilance constituera en le fait de prendre des e-liquides suffisamment dosés en nicotine.
En se rendant sur les boutiques en ligne ou physique, en effet, les gros fumeurs constateront qu’ils peuvent choisir des fioles idéalement dosées en nicotine ou si ce n’est pas encore suffisant, élaborer eux-mêmes leur produit avec des boosters de nicotine, afin d’obtenir le produit parfait.
C’est notamment le choix possible de pourcentage de nicotine par millilitre qui permet, si une personne le souhaite, de rompre avec le tabac, pour ne plus être dépendant. Choix qui a été fait par 1.5 millions de personnes, rien qu’en France et qui continue à augmenter au fil des années.
Arrêter de fumer quand on est un gros fumeur avec la cigarette électronique, c’est possible ?
Etre dépendant depuis des années peut inquiéter, car il est facile de penser qu’arrêter de fumer va se révéler compliqué.
En effet, en prenant des substituts, à l’instar des gommes à mâcher, cela ne fonctionne pas toujours, car on a tendance à sous-estimer la gestuelle du fumeur qui fait partie des habitudes bien ancrées et à laquelle ce produit n’apporte pas de réponse.
Le fait d’allumer une e-cig, de la prendre en main, d’inhaler de la vapeur d’eau à la place de la fumée ressemble tellement à ce que l’on a l’habitude de faire avec une cigarette électronique, que l’on peut espérer tromper le cerveau, d’autant que la fréquence d’utilisation peut rester la même.
Pourtant, une habitude, elle, va peu à peu changer : le niveau de nicotine que l’on peut choisir et donc prendre à la baisse, lors des futures commandes. Dès que l’on se sent prêt à passer au stade supérieur, on commande des produits toujours moins dosés.
Peu à peu, le corps se désaccoutume du tabac, sans pourtant éprouver les effets du manque comme on pouvait le craindre. Comme ceux qui ne fumaient pas et qui prennent des produits ne contenant pas de nicotine, les gros fumeurs, dans quelques temps pourront prendre des e-liquides neutres.
Il est évident que chaque personne doit faire en fonction de ses possibilités. Le fait d’arrêter peut prendre plusieurs mois ou plus d’un an et cela n’a rien à voir avec la volonté.
Il faut parfois composer avec des effets de stress et l’envie de reprendre plus de nicotine, ce qui oblige à reprendre le sevrage du début. Pourtant les chiffres éloquents des personnes qui ont réussi à arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique ne peuvent que rassurer les gros fumeurs qui aimeraient grâce à ce moyen, rompre avec leur état de dépendance et se sentir en meilleure santé.
