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Les déodorants et anti-transpirants peuvent-ils provoquer un cancer du sein ?

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Dans le but de limiter les odeurs de transpiration, on intègre dans certains déodorants des ingrédients qui sont censés bloquer les odeurs, parce que stoppant la sudation. Des rumeurs qui reviennent régulièrement laisseraient à penser qu’ils sont responsables de l’apparition de certains cancers du sein. Qu’en est-il ?

Cancer du sein et déodorants : y’a-t-il un rapport ?

Le cancer du sein est la deuxième pathologie touchant les femmes, avec des dizaines de milliers de nouveaux cas, chaque année, rien qu’en France.

De quoi devenir méfiant envers tout ce qui nous entoure y compris les déodorants que nous appliquons sur les aisselles quelquefois plusieurs fois par jour.

Certaines sources ont laissé entendre qu’ils pourraient provoquer des cancers, dont le cancer du sein. Heureusement, des études scientifiques ; puisqu’aucune thèse n’est écartée en la matière, pour réduire le nombre de cas ; ont démontré que les déodorants classiques n’étaient en rien responsables.

Par contre, ceux contenant des sels d’aluminium, selon une étude suisse datant de 2021, seraient susceptibles de créer une instabilité du génome ; augmentant le risque d’apparition du cancer.

Le fait que la zone des aisselles soit très proche des seins et que le métal (l’aluminium) pénètre sous la peau aurait une incidence possible sur la santé. Heureusement beaucoup de produits cosmétiques qui en contiennent sous suffisamment sous-dosés pour ne pas représenter une menace pour la santé.

Les déodorants ne sont pourtant pas la seule explication et une fois que l’on a pris un produit naturel pour se tranquilliser, il faut se pencher sur d’autres causes possibles telles que l’âge, le fait de consommer de l’alcool ou de fumer, mais aussi la sédentarité et une alimentation déséquilibrée.

Développer un cancer peut aussi être causé par une hérédité : on peut avoir des personnes dans sa famille qui ont eu un cancer du sein. La détection précoce est alors fortement suggérée.

Comment se passe une mastectomie ?

Que se passe-t-il quand on détecte des cellules cancéreuses dans un sein ou les deux ? Cela se passe généralement suite à une palpation des seins, lors d’un contrôle qui met en évidence une masse. Ou lors d’une mammographie, recommandée après 50 ans chez les femmes.

Des examens complémentaires déterminent le type de cancer et son étendue afin de mettre en place le protocole le plus adapté.

Quand le cancer est avéré, on procède généralement à l’ablation du sein malade s’il ne peut pas être préservé, en proposant sa reconstruction tout de suite après. C’est l’état général de la patiente qui détermine si cet acte de reconstruction est possible.

Une fois le sein reconstruit, la patiente porte un soutien-gorge de contention ; le temps que sa plaie cicatrise.

Quand la cicatrisation est terminée et si elle a encore des douleurs résiduelles, elle peut se tourner vers un soutien-gorge post-mastectomie. Il s’agit d’une lingerie spéciale qui répond à toutes les situations en cas d’opération de la poitrine, suite à un cancer. Mais on peut aussi en porter un, pendant un temps, après une réduction ou une augmentation mammaire.

Sans armature ou couture au besoin, cette belle lingerie permet à la femme, après sa reconstruction physique, de se reconstruire aussi au niveau psychologique après cette épreuve, sans renoncer à un extrême confort.

Même en ayant un sein reconstruit, les sensations n’étant pas identiques qu’auparavant, il faut quelquefois repenser les moments intimes, renforcer la confiance avec le compagnon ou le partenaire, afin de se sentir pleinement femme à nouveau.

Que l’on ait pu se faire façonner un sein grâce à ses tissus, opter pour une prothèse en silicone amovible ou que la peau reste nue, on trouve ainsi toutes sortes de soutiens-gorge toujours adaptés.